Ça va bientôt faire un mois que j'ai quitté la cité mercenaire, après avoir laissé mes amis j'ai airé sans but dans le vaste monde qu'est celui des Douze. Ou aller? Pour moi tout était dérisoires...ma vie...mes amis...mon clan tout cela ne me concernais plus.
Après avoir longtemps marché je me décidais à m'arrêter dans le bois de Litneg pour y vivre le reste de ma vie seul, isolé de ce monde qui n’avait plus rien à me donner. Les jours passèrent dans ce bois, j'aimais bien ma vie de solitude au milieu du bois. Je passais mes journées à chasser pour me nourrir puis à méditer. Je voulais comprendre ce qui m'étais arrivé...mais je ne faisais que me perdre davantage dans le dédale de ce qu'était devenue mon esprit.
Deux mois que je vis en ermite, loin des folies de la guerre qui m'ont contraint à fuir ici, loin de tout. A l'aube je fus réveiller par un cri semblable à ceux qui m'avaient poussé à partir, ces cri que je n'avaient que trop entendu. Ce qui cri à lui seul fait venir la mort, l'appel du sang. Alerter par ce cri je décidais de partir à sa source. C'est la que je vis un iop aux ailes rouge sang comme je n’en n'avais pas vu depuis longtemps. Il était là au milieu des cadavres qu'il venait de tuer. Il ne m'aperçût même pas, mais je le vis prendre des pièces gravées d'une épée sur le cadavre de ses victimes. Ce type venait t'il de faire couler le sang d'autres hommes pour des pièces d'argent? J'avais besoins de réponses sur ce que je venais de voir. L'appel du sang m'avais réveiller de la torpeur dans laquelle mon esprit était prisonnier. Je devais comprendre pourquoi...
Après quelques jours de marche me voilà enfin arrivé à Bonta. La cité blanche n'a pas changée je trouva vite le chemin de la milice. C'est comme ça que je fis la connaissance de Thomas Sacre,ce disciple de iop m'expliqua ce qu'étais ces pièces d'argent,des pèvetons disait-il je ne voyais la qu'une façon bien matérielle de faire couler le sang. Combattre pour l'honneur de sa ville...protéger...servir...Foutaise! Lui et sa sœur pour la gloire de leur famille avaient trouvé ce moyen pour faire couler le sang contre gloire et fortune. Quel genre de famille pouvais bien vouloir un monde de chaos? Et nous tel des bouftous suivant leurs berger acceptèrent de coopérer à la destruction de l'homme et de ses valeurs morales. Mais je m'en foutais, cet homme avait éveillé mon esprit par le sang et je comptais bien en répandre.
Dans ce monde souillé par le sang et la barbarie des hommes j’étais devenu un chasseur et mes cibles les proies. Je pouvais entendre mon cœur battre comme jamais, j’étais excité par la terreur que je répandais chez mes adversaires. Ma bravoure comme ils disaient m’avait donné de belle ailes blanches, mais quand je les regardais je voyais des ailes soyez par ma folie sanguinaire et mes actes. Un soir Thomas me donna une nouvelle cible, un certain
Jidé-Struction. Je le suivis jusqu’en Amakna, c’est là que je le vis ce iop aux ailes démoniaques, rouge du sang de ses victimes. J’avais changé à cause de lui, je ne pouvais le laisser tuer mes frères d’armes sous mes yeux, pas encore. C’est là que tous devins clairs pour moi, c’était à cause de la folie de certains que les cités voulaient équilibrées cette folie qui les ravageait chaque jour un peu plus. Les fous, ils avaient cru que c’était en exterminant les guerriers de la cité adverse que le conflit se calmerait. Le sang appel le sang je ne le savais que trop bien.
Je pris mon parchemin de traque, le déchira et rangea mes ailes que je ne pouvais plus supportées. Le lendemain je fis couper mes ailes puis je repartis en direction d’Astrub, j’avais oublié que dans ce monde ou la folie des hommes sème chaque jour la destruction, il existait des hommes en dehors de tout ça. Ces hommes, j’en avais fais partis et à présent après avoir compris pourquoi je les avaient quitté, je décidais de revenir parmi eux. Pour moi tout était clair c’étais les Nedora qui avaient toujours eu raison dans ce conflit. Malheureusement pour moi j’avais payé mon ignorance au prix de mon sang qui n’avait que trop coulé au milieu des champs de batailles.