Cette histoire a été écrite lorsque j'ai postulé pour le poste de piwate, ne soyez donc pas étonnés si vous avez l'impression de déjà l'avoir vue.^^
Un beau matin Printanier, dans une frêle cabane proche de la forêt d'Astrub, des cris perçants effrayèrent les sangliers...
"Ouiiiiiin ! Ouiiiiiin ! Ouiiiiin !
- Oh, c'est un garçon madame !"
Un bébé venait de naître, rien ne peut remplacer la joie de voir naître son enfant, mais pour ce couple de jeunes bûcherons...
"Nous l'appelleront "Invocations", en hommage à son oncle..."
Doum'Lecass était une jeune disciple d'Eniripsa, pleine de vitalité et enjouée. Elle mettait au monde son premier enfant.
"Si tu y tiens... mais sache qu'à la premiere occasion, nous le plaçeront dans un orphelina de Bonta, nous n'avons pas les moyens de nous occuper de cet enfant."
Arog'ill'Lecass avait tranché. C'était un brave homme d'une trentaine d'années, mais ses déscisions étaient sans appel.
"Rien que l'idée d'abandonner mon enfant me donne la nausée, mais je ne saurait m'opposer à ta déscision, murmura Doum.
-Je sais que c'est dur, mais la cabane et mon miserable salaire ne pourront jamais permettre d'élever correctement cet enfant."
Quatres années s'écoulèrent....
"INVOCATIONS ! Mais où es-tu bon sang !"
Je n'avais aucune envie de partir, même si elle était rûde, cette vie me plaisait. Je m'installa à l'arrière du chariot, ma mère m'embrassa durant quelques secondes, quelques minutes peut-être...Tout était irréel autours de moi, tout ce magnifique décors végétal qui allait bientôt être remplacé par la pierre blanche de Bonta...
Au bout de 6 ans dans l'orphelina, je fus renvoyé.
Les visites, bien que très rares et brèves de mes parents rendait mes collocataires fous de jalousie, entrainant même l'un d'eux au suiscide.
Ce fus ce drame qui fit ouvrir les yeux au directeur, étant le seul à avoir pu declencher cette jalousie, il prit la descision de me réenvoyer chez mes parents.
Le jour où mon père vint me chercher, je ne tenais pas en place. A la fois heureux, mais craintif vis à vis de la reaction de mon père.
Il me fit monter dans le chariot dans un silence de mort. Il n'écouta même pas les excuses que lui presentait le directeur.
Quand les murs de la cité Blanche eurent disparu, il daigna enfin tourner la tête vers moi.
"Invoc...Je suis content de te revoir, mais tu sais pour ta mère et moi, ça a été très difficile ces derniers temps... Maintenant que tu as douzes ans, je te demanderai de m'aider dans mon travail quotidient, il en va de notre survie."
Durant trois années, je menai l'unique bouftou que nous possedions jusqu'à l'hotel de vente d'Astrub, pour vendre le bois à des prix dérisoires, car si le bois ne se vendait pas, le pain n'arrivait pas dans nos assiettes.
Jusqu'au jour où je vis cet homme, avec son drôle de chapeau de paille.
Il se cachait derriere un buisson, guettant le chemin menant jusqu'à Astrub.
Au moment où un jeune Ecaflip passa, il lui bondit dessus avec une agilité remarquable, et egorga d'un simple coup de dague sa pauvre victime.
Prenant peur, je pris mes jambes à mon coup. Il me rattrappa sans difficulté et stoppa net devant moi. Je l'implorait de m'epargner.
"Ahaha ! Te tuer !? Quelle idée ! Tu vois cet Ecaflip, et bien j'ai reçu l'ordre de l'abattre. Il avait volé le sanglier d'un eleveur, qui est venu me demander mes services. Je suis payé pour tuer en fait...Mais pas que, si tu as des kamas, je peux faire tout ce que tu veux, enfin presque !"
Bien qu'encore mort de peur, je répondit prudemment :
"Et...comment on peut être payé pour...enfin... ?
-Il faut être mercenaire mon grand, et on ne se l'improvise pas !"
Il partit sans m'en dire plus, en chantant des chansons tavernières.
Je venais de trouver ma vocation...