[HRP] Oui bon, je sais, je ne suis pas Nedora, et alors ? J'aimerais juste vous faire partager un RP que j'ai fait il y a peu de temps.
De plus, comme je l'ai déjà expliqué à Tehemin, dès que mon ordinateur est réparé, j'essayerais immédiatement de vous rejoindre^^ [/HRP]
Chapitre 1
Entre chair et sang
C'était un soir de printemps. Le champs de bataille était déjà désert, les armées de Bonta et de Brakmar étaient reparties plus tôt que d'habitude, faute de guerriers en état. Cette bataille avait été particulièrement violente, ce qui avait ravi les sacrieurs et les iops. Les charognards volaient au dessus de la plaine, et parfois, lorsqu'ils apercevaient un mort qui n'avait pas été emporté, ils plongeaient en piqué pour se repaître de ce qu'il restait du corps.
Après une bataille, tout est silencieux. Pas un bruit dans la plaine, mise à part, de temps en temps, le cri d'un charognard. Le silence en est tellement oppressant que personne n'accepte de rester très longtemps après un combat, quitte à oublier des corps. Ce qu'il fallait, c'était partir, et très vite.
Cette fois-ci, cependant, il restait deux personnes bien vivante, cachés dans les racines du cadavre d'un abraknyde vénérable. L'homme et la femme étaient en train de ramasser des champignons lorsque la bataille a éclatée. Ils avaient trouvés un abri et s'y étaient terrés tout au long de la bataille.
Vous pouvez trouver cela lâche, mais si vous vous retrouvez sans défenses, encerclé par deux armées qui chargent, peut-être aurez vous la même réaction.
Tout cela pour dire qu'une fois le carnage terminé, les deux personnes sortirent doucement de leur cachette, encore bouleversés par l'horreur qui s'était produite juste devant eux. Tout tremblants, ils s'éloignèrent de ce lieu maudit pour aller se réfugier dans une forêt qui bordait la plaine.
Ils trouvèrent une clairière et l'homme, un feca, éleva de protections destinées à tenir les monstres à distance. La femme, quand à elle, s'allongea à même le sol, tant son ventre anormalement gros la faisait souffrir. Le feca ne savait pas quoi faire pour aider sa compagne, une ravissante petite eniripsa. En temps normal, c'était elle qui guérissait ses blessures, et non l'inverse !
La femme lui dit alors de s'éloigner, de se trouver autre chose à faire, le temps qu'elle s'occupe de son problème. Il s'éloigna donc, passa sa fureur de ne pouvoir aider sa femme sur un pauvre petit tronknyde qui passait pas là, puis revint en courrant vers la clairière lorsqu'il entendit la voix de l'eniripsa crier son nom.
Dès qu'il vit la petite forme qui reposait dans les bras de la femme, le feca vacilla, faillit perdre l'équilibre mais se retint de justesse à une branche basse.
- Nous avons un petit cra ! lui annonça-t-elle joyeusement. C'est notre fils !
Fin du chapitre, la suite plus tard, lorsque j'aurais fini de l'écrire