Le Clan de mercenaires de Nedora Riem (DOFUS - Orukam)
 
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 Elleizar, le chevalier noir.

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MessageSujet: Elleizar, le chevalier noir.   Elleizar, le chevalier noir. EmptyDim 18 Sep 2011 - 1:01

Elleizar, le chevalier noir




I. Le tout début

Je naquis le 27 Novamaire 582 dans une petite maison de campagne non loin du port de Madrestam, selon les dires de mes parents, ce fut un rude hiver.
J’eus une belle enfance, mon père était forgeron, maître dans le domaine! Il avait également une passion pour… Les dragodindes, il avait son propre élevage dans la cour arrière de la maison, il fabriquait ses propres fers! Je trouvais ça beau à voir. Ma mère quant à elle, était boulangère de profession, je me souviendrais toujours de ses bonbons à la menthe, ils étaient sublimes! J’avais aussi un grand frère, âgé de 3 ans de plus que moi, lui comme moi rêvions de devenir explorateurs! Nous naviguions près de l’étang non loin de chez nous, si j’avais su que cette passion nous ferait frôler la mort! J’ai grandi en toute sérénité jusqu'à ce qu’une première catastrophe change ma vie, je m’en souviens comme si c’était hier…

Moi et mon frère, comme à l’habitude voguions sur le petit étang, nous avions fabriqué un petit bateau solide avec une belle voile souple! Donc, nous naviguions comme à l’habitude quand soudain, il y a eu une grosse secousse! Nous sortions nos petites épées taillées en bois pour jouer aux pirates, nous étions certains que c’était une blague! Nous étions prêts à voir sortir notre père de l’eau en riant, mais ce que nous avons vu nous a glacé le sang, un énorme crocodaille, mâchoires grandes ouvertes, nous avons eu la brillante idée de sauter à l’eau afin de regagner le rivage à la nage, mais en vain, le crocodaille m’avait happé le pied et m’entrainait vers le fond. Qu’est-ce qui m’a sauvé? Mon frère criait comme un forcené et mon père est arrivé avec un immense marteau à la main, j’ai réussi à sortir ma tête un court instant et puis BAM! Il n’y avait plus aucune pression contre ma cheville et je sortis de l’étang en pleurant. Depuis, nous n’avons plus été sur le petit bateau, nous nous contentions de jouer sur la terre ferme! Même si cet accident n’a pas du tout détruit notre rêve de devenir explorateur, nous étions traumatisés. Nous avons grandi normalement, mon frère aidait mon père à la forge pendant que je me tuais à essayer d’enfiler les fers aux dragodindes, sur chaque patte, nous devions en mettre trois, mettre un fer rond sur un sabot de bouftou aurait été plus simple! Chaque fer était comme une petite bille ovale, je devais les enfiler, soit 6 fers par dragodindes. C’était une belle invention de mon père! Nous avons finalement atteint l’âge de vingt ans, nous allions trouver un travail, bien entendu, nous sommes allés à Madrestam pour nous trouver un emploi de moussaillon dans les missions d’exploration! Nous avons trouvés une besogne facilement, justement, Allister voulait coloniser une nouvelle île… Dans le sud-est si je me souviens bien. C’est une journée de Jouiller que nous avons quitté Madrestam, les cales du bateau étaient remplies de vivres! C’est donc avec confiance que mon frère a hissé les voiles… Pendant que je frottais le parquet, et oui, à chacun son poste!


II. Cauchemar en mer

Nous naviguions depuis au moins deux semaines quand c’est arrivé, pff! Je me souviens encore, le capitaine dormais dans sa suite quand c’est arrivé, je frottais le parquet quand l’homme assis sur la proue cria : LES PIRATES! AUX ARMES! À l’époque, mes techniques de combat étaient médiocres, j’allais me faire plumer! Les pirates abordèrent le navire, nous nous battions à coups de sabres et parfois, un cri qui nous glaçais le sang. Je n’ai pas résisté longtemps quand deux pirates m’emmenèrent sur leur navire, dans une petite prison à fond de cale, je faisais pitié à regarder.

Heureusement, je n’étais pas seul à pourrir dans cette cage, tel un vulgaire chienchien, il y avait mon compagnon de chambre, l’homme qui était assis sur la proue et une femme qui frottait les parquets avec moi. La cale était dégoutante, il y avait des rats partout, j’ai même cru voir un visage dans la moisissure du mur! Beuh! Mais nous avons vu quelque chose qui nous ont donnés une lueur d’espoir, devant nous (hors de la cage bien entendu) il y avait des tromblons, les billes en argent et des sabres, qu’est-ce que ça faisait dans la cale? Je n’en ai pas la moindre idée. Mais bien entendu, nous étions enfermés, nous ne pouvions pas toucher à ces objets, sauf quand un pirate est descendu, il est arrivé, a ouvert la prison, nous a jeté une nourriture infecte et a claqué la cage en s’en allant. Nous avions tout mangé, c’était dégoutant mais nous n’avions plus mangé depuis longtemps, à ce moment, nous avions eu un plan. Si il est venu pour nous apporter à manger, il allait bien revenir pour faire la même chose! Nous allions lui sauter dessus à cette occasion, prendre les tromblons, et les sabres et déclencher une mutinerie.

Ce fut très long, même deux jours entiers je dirais mais c’est arrivé, l’homme est venu, a ouvert la porte, notre geste fut rapide, nous lui avions sauté dessus et l’avons assommé. Nous avons ensuite mangé notre repas, avons pris les armes, chargés les tromblons, et nous avons attendu, nous étions en pleine après-midi. Nous voulions attendre la noirceur pour déclencher l’émeute, ce serait plus facile. Quand le soir est arrivé, nous sommes sortis très prudemment de la cale, l’homme qui gardait la porte dormait! Pff! Je n’avais pas envie mais nous n’avions pas le choix, nous l’avons égorgé et jeté subtilement à la mer. La première étape était accomplie. Ensuite, nous voulions tuer la première personne pouvant nous voir, soit la personne sur le mat, nous avons eu un peu de pitié, sa mort fut brève, nous lui avons tiré une balle de tromblon dans la tête. Il ne restait plus que quelques pirates à neutraliser, trois pour être exact, celui qui brosse les parquets (il devait être au lit à ce moment-là) puis le capitaine. Nous avons choisis de nous occuper du premier, celui qui devait être dans son lit, nous sommes descendus, et l’avons simplement assommé. La partie difficile commençait…

Nous approchions de la cabine du capitaine, confiants, nous allions simplement lui tirer une balle d’argent dans la tête et puis ce serait terminé, nous avons ouvert la porte et nous avons vu quelque chose qui nous a fait très peur, il y avait… Rien, aucune trace du capitaine. Alors, où était-il? La réponse ne tarda pas, nous avons entendu un bruit pas très charmant, celui de quelqu’un se faisant égorger… La dame qui frottait les parquets avec moi venait de se faire trancher la tête par le capitaine pirate, nous avons sortis notre tromblon, chargé puis tiré.
Manque de chance! Celui-ci a paré toutes les balles avec son énorme sabre! Nous avons formé un cercle puis commencé à croiser le fer avec lui, quel habile homme! Mais finalement, je ne sais pas qui mais quelqu’un l’a tiré dans la tête, quel soulagement! Nous avions maintenant le contrôle du navire pirate. Un membre de l’équipage regarda le ciel et avec les étoiles, devina que l’île était non loin au nord, nous y serions à l’aube, quelle joie!
Nous avons fini par accoster l’île au sable fin, j’ai serré mon frère, lui qui me croyait mort, je lui ai conté notre aventure, il n’en croyait pas ses oreilles! Il m’emmena voir le chef du village, celui-ci était un disciple d’Eniripsa, cheveux roux, il m’avait l’air préoccupé, il a donné congé à mon frère pour me parler en privé. Il me dit avec une voix froide :

- Jeune homme, j’ai une mission importante pour toi…


III. Bienvenue sur l’île

Je restai perplexe, que voulait-il me donner comme mission si importante, sur cette île d’à peine 100 habitants? Il me demanda donc si je voulais devenir un espion pour lui, comme je n’avais pas de travail sur cette île et que je n’avais aucune idée combien de temps j’y resterais, j’ai décidé d’accepter son offre, c’est ainsi qu’il me confia ma première mission!

Selon les dires du chef, il soupçonnait un milicien de voler des lances dans le coffre à armes de la milice, donc avec ma subtilité habituelle, je me rendis à la milice grâce à la carte que le chef m’avait si gentiment donné. Donc, j’étais à la milice, étrangement, il n’y avait personne, alors je me cachai à l’endroit que je croyais la salle des coffres, j’ai dû attendre au moins deux heures! Il faut dire que c’était une mission d’importance capitale! J’ai entendu des pas raisonner, un homme entra, ouvrit un coffre et pris quelques lances, cet homme, je l’avais déjà vu, selon le guide des employés que le chef m’avait offert, son physique était compatible à celui du bras droit du chef, c’était donc lui! Mais pourquoi avait-il besoin d’armes? Je n’en avait pas la moindre idée, je retournai donc voir le chef pour lui donner le compte-rendu de ma mission.

Il était calme, comme si il le savait déjà, il me dit qu’il doutait de son bras droit, qu’il était allié avec quelqu’un ou quelque chose de pas net. Il me donna donc la mission de, le suivre discrètement dans tous ses déplacements. C’est donc ce que j’ai fait, toute la journée, il n’y avait rien de louche! Il s’est rendu à la boulangerie, à la boucherie et il est même allé se chercher de nouvelles chaussures! C’est plutôt au crépuscule que tout commença, pour une raison que j’ignore, il a commencé à entrer dans la forêt, ma mission était claire, je devais le suivre, je ferai tout en mon possible pour ne pas être repéré. Il a marché au moins… Trente minutes, ça me semblait interminable! À un moment donné, à mon grand désarroi, je marchai sur une branche morte, ça a fait un «CRAK»! Il se retourna vivement et dégaina, j’étais quand même bien caché derrière un arbre! Par chance, juste à côté de moi il y avait un énorme moskito, en quoi c’est de la chance? Je l’ai pris et je l’ai jeté non loin de la branche, le bras droit du chef s’est dit que c’était lui et a continué sa route normalement.

Nous avons marchés encore une heure avant d’arriver à un grand autel, de cristal, c’était beau à voir mais j’avais la frousse. Le bras droit du chef leva ses deux bras en l’air et cria : « REUKLESS, JE SUIS LÀ, RÉPOND À MON APPEL!» Qui était Reukless? J’avais la chair de poule, mais ce n’était rien quand j’ai vu un énorme corbac, c’était un… Un mi-corbac mi-homme. Il était immonde, je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie! Ils se sont mis à discuter, je n’ai pas tout compris car j’avais effroyablement peur, ils parlaient de mettre le feu, de tuer la femme du boulanger de… Tuer le chef? Quand ils eurent fini, j’ai cru que c’était la fin, le présumé Reukless se leva et dit : « Bon, Ayl, qui s’occupe du sale boulot?» Ça me glaça le sang, tout ce temps, ils savaient que j’étais là…

Le corbeau géant se précipita devant moi, j’ai tenté de lui crever les yeux mais en vain, ensuite, Ayl le bras droit du chef se jeta sur moi et essaya de me trancher la gorge avec une lame très tranchante. Après une lutte acharnée, Reukless me frappa avec un genre de matraque en cristal, elle se rompit sur moi et je tombai dans les pommes.


La suite dans pas très longtemps!
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   Mia-Koshka   

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MessageSujet: Re: Elleizar, le chevalier noir.   Elleizar, le chevalier noir. EmptyLun 2 Avr 2012 - 21:54

[ J'ai beaucoup souri durant la lecture de ton récit, non pas que l'histoire soit particulièrement marrante mais ton style d'écriture est si vivant ... Franc. Des points d'exclamation par ci et par là, bruitages et actions rapides, on est vite embarqué dans ton aventure. La suite ! ]
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