Gagnants de "La romance des mots"

Ô toi dont j’ignore le nom,
Depuis cette tour dont tu as fais ta maison,
Je te vois soir après soir,
Jour après jour,
T’attrister avec ce poison qu’est le désespoir
Et attendre l’amour.
Quittes cette tour délabrée,
Tu me suivras je le sais.
Car pour toi j’ai parcourus maintes terres,
En passant par champ de pomme de terre,
Gravissant des pic enneigé,
Traversant des lac gelé.
Pour te sauver,
J’ai tout affronté,
Suis moi, crois en moi,
Je serais là,
Pour que ton visage sois toujours,
Rayonnant comme le jour.
Nifelvind

Le temps n’est rien comparé à l’Amour.



Des jours, des mois et des années se sont écoulés. Pendant toutes ces nuits je n’ai cessé de penser à toi, ton visage s’est encré dans mon esprit. Mon cœur se déchire un peu plus chaque secondes dû à ton absence que je créé moi-même. Tout les jours je parcours cette forêt interminable, je marche de kilomètres et des kilomètres. Je reviendrai là où tu m’attends, si c’est un voyage de deux jours a pieds ou une journée a dos de Dragodinde.
Je ne peux t’oublier, oublier cette image de toi, oublier l’image de ma douce. Je ne peux me résoudre à l’oublie de ton cœur, de ton âme et de ton amour.
Je me souviens de ce jour, du premier jour où je t’ai vu, où nos regards se sont croisés. C’était une après-midi de Juinssidor de l’an 637. Tu étais sur l’estrade de la place, tu en es descendue, pour moi, telle la déesse Sacrieuse, dont sa beauté n’a jamais était remise en doute, tout comme la tienne. Nous nous sommes promenés, nous avons parlé durant des heures. Une roche, ma foie bien quelconque pour moi, était sentimentale pour toi. Tu m’avais raconté que c’était l’endroit précis où tes parents s’étaient rencontrés, et embrassés pour la toute première fois. Dès lors, cette roche est devenue notre, l’endroit où tu me donna ton foulard de soie, embaumé de ton parfum si doux a mon sens.
Depuis je ne cesse de retourner sur ces lieux, mes pensées ne sont dirigées que vers toi. Je ne suis toujours pas à tes cotés, à mon grand regret. Mais j’ai du partir en guerre, lutte entre les Bontariens et les Brakmariens, mais tu ne savais pas que je faisais parti du cercle d’Amayiro.
Je serais là, bientôt, ne t’en fais pas. Que ton cœur ne soit pas définitivement brisé par mon absence. Aussi dure que soit ma dernière requête pour toi, pour nous, je voudrais que tu sois forte.
Attends moi une seconde de plus…


Ton tendre amant, Harkon.