Le Clan de mercenaires de Nedora Riem (DOFUS - Orukam)
 
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 Dualitée eternelle.

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   Rowan-Kathobi   

Rowan-Kathobi
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MessageSujet: Dualitée eternelle.   Dualitée eternelle. EmptyDim 13 Avr 2008 - 0:13



Chapitre 1: exode forcé.

L’arme fendit l’air en direction de la tête du monstre, la bête tenta un mouvement d’esquive, mais une glyphe étrange l’empechait de faire le moindre mouvement. Elle ne poussa pas de cris, elle fut tuée sur le coup, le bâton lui ayant fracassé le crâne..
Mon frère affichait un sourire ravi pendant que je dépeçais le sanglier, il était vrai que le gibier se faisait rare aux alentours de Gisgoul, celui-la avait dût errer longtemps et un peu n’importe ou avant d’arriver jusqu’à ces terres brulées.

Assis à notre table en oliviolet brut, nous pensions déjà aux futurs festin que cette créature allait nous offrir.
Pourtant l’ambiance dans notre maisonnée était lugubre, on aurait dit que l’air lourd et empoisonné de Gisgoul s’invitait a notre repas…
Nous ne parlions pas, ne sachant que dire.
Nous ne communiquions plus beaucoup depuis « l’événement », les temps devenus de plus en plus durs dans cette région ne favorisait pas notre dialogue.
Pourtant il fut une période ou cette bâtisse respirait la vie et le bonheur, ou même les blessures de la terre ne nous affectaient pas. « l’événement » avait tout effacé, d’un trait. Pourtant nous deux sommes restés sur ce lieu traumatisé, c’était tout ce qui restait de notre vie et puis ou irions-nous?
« cette nourriture n’est pas tombée du ciel, c’est une chance que ce sanglier soit passé par la »
La voix de mon frère me tira de ma rêverie, il me fixait avec un regard que j’avais vu des centaines de fois.
« Oui c’est vrai c’est une aubaine » acquiescai-je, « nous allons tenir une semaine en nous rationnant correctement et puis… »
« Non il n’y a pas de suite, tu sais que ce lieu n’a plus rien a nous apporter! » coupa-t-il.
Cette phrase je la redoutait, depuis peu il s’était mis en tête de partir des terres de Gisgoul pour partir à l’aventure.
Il voulait m’emmener, mais moi je me raccrochait encore a mes fantômes, je me refusais a quitter ces lambeaux de passé, de tourner la page…
« On en a déjà parlé, tu connais ma réponse. » lançai-je sèchement.
« Azi je ne veux pas partir sans toi, pourquoi t’entetes-tu a rester ici? Ils sont morts! Ils ne sont plus la! »
Sa dernière phrase resta en suspend dans mon esprit… Morts, oui morts mais je n’arrivait pas à l’accepter.
Il me regardait, debout, son regard fixé sur moi. Que comptait-il trouver au-delà du village dévasté?
« Je.. Je ne me sens pas prêt, tu le sais bien. » dis-je.
« Mais ensemble nous sommes plus forts, ensemble nous pouvons surmonter cette peine »
« Ensemble nous n’avons pus les sauver. » répliquai-je amèrement. Il baissa les yeux, je venait de toucher un point sensible, ma propre phrase me fit mal aussi.
« Il n’empeche que nous devons partir d’ici, tu vois bien que nous n’avons plus d’eau et que la nourriture se fait rare » déclara-t-il. Il avait raison, notre situation était critique et risquait d’empirer si nous restions ici.
Le silence revint au galop, une vieille horloge en bois taillée grossierement sonna onze coups. On n’entendait que le balencement lourd de son pendule dans la pièce, pas même le crépitement du feu dans la cheminée, inutilisée depuis fort longtemps…

J’allais me lever pour rejoindre ma chambre quand je perçus un bruit singulier, un cliquetis lointain.
Mon frère lui aussi leva la tête, nous étions en alerte, les créatures vivants sur ces terres étant rarement amicales nous nous méfions de tout.
Plusieurs minutes s’écoulerent en silence puis le même bruit plus proche cette fois-ci.
Je fit un signe de tête à mon frère, il attrapa son bâton et s’avança sans bruit vers une petite fenêtre qui donnait sur les vastes landes. Il scrutait l’horizon, ses yeux passant sur le moindre rocher ou arbre mort présent.
Une secousse, intense mais insonore parcouru le sol. Un frisson me passa le long du dos.
Le même bruit plus proche encore, ça y est je sais d’où il vient. Des armures, oui des morceaux d’armures qui s’entrechoquent.
Il comprend aussi, nous nous regardons, mais que veut dire cette secousse? Je me sens crispé, je sens que quelque chose ne va pas. Je lui fait comprendre que la situation peut être dangereuse, il revient donc vers moi, le bâton toujours a la main.
Des murmures maintenant, qui deviennent vite des cris.
Des guerriers! Des guerriers qui s’approchaient de notre maisonnée, ma respiration s’accelère, mon sentiment de danger s’accentues.
Cette situation nous l’avons déjà vécus, nous savons qu’ils ne viennent pas pour faire le bien.
Je ramasse nos dernières vivres, il part chercher d’autres affaires et les cris qui deviennent plus forts, le cliquetis plus présent.
Nous sortons par une porte cachée à l’arrière juste a temps, mes craintes se confirment: une autre secousse plus violente fait vibrer le sol. Nous courrons à n’en plus respirer, Pourquoi courrons-nous? Nous fuyons. Nous fuyons quelque chose de mauvais…

Le bélier enfonça la porte sans mal, un colosse s’avança sur le seuil. Il porte une armure sombre de silicate, une cape sanguine pend sur ses épaules. Une puissante hache tient à sa hanche droite, de sa main gauche se situe un étrange cône de diamant sûrement, de sa main droite un flambeau.
Il tourne sa tête massive vers la gauche et fixe quelques instants la vieille horloge. Il regarde le cône brillant qu’il tient dans sa main gantée, il semble reflechir quelques instants puis découvre un sourire carnassier.
Il se retourne et attend quelques instants en dehors de la demeure. Puis il psalmodie une formule a mi-voix et lançe sa torche au milieu de la salle principale qui prend instantanement feu.
Il crie un ordre d’une voix puissante et les autres guerriers qui avaient attendus repartirent d’où ils étaient venus.
Alors que la bicoque brûlait de plein feu, deux jeunes gens fuyaient vers on ne sait quelle direction…
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