Le Clan de mercenaires de Nedora Riem (DOFUS - Orukam)
 
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 Parchemins retrouvés : Journal d'un Ecaflip chien de guerre

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   Sélène   

Sélène
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MessageSujet: Parchemins retrouvés : Journal d'un Ecaflip chien de guerre   Parchemins retrouvés : Journal d'un Ecaflip chien de guerre EmptySam 28 Fév 2009 - 15:09

Sélène était satisfaite. Elle avait retrouvé de très anciennes feuilles parcheminées du journal de Sohkar, un Ecaflip du clan Nedora-Riem du temps de Nedora elle même.
Elle les avait vendues à un prix exorbitant aux dirigeants actuels du clan. Toutefois, elle avait confié la tâche à un copiste de lui en retranscrire une copie. Elle relut ces écrits tranquillement chez elle.



Sokhar a écrit:
Extraits du journal de Sokhar, Ecaflip chien de guerre.



PRÉLUDE


Il est temps pour moi d’entamer ce journal afin de témoigner de mon passage dans le Monde des Dix. Pfffffiou, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas mis mon épée de côté pour la troquer contre une plume. La dernière fois, ça devait être quand je m’entrainais au sein de la milice de Bonta. Il s’en est passé du temps où le petit paysan crotté que j’étais est partis de la ferme familiale pour devenir un héros de légende défendant Bonta la Belle. Qu’est-ce que j’étais idiot à cette époque. Les héros meurent pour de grandes et nobles causes. Quand je vois les intérêts des habitants de Bonta, je me pose des questions. Oh c’est sûr, les trois Protecteurs qui dirigent la Cité actuellement sont les incarnations des valeurs de la Cité Blanche. Mais j’ai de sérieux doutes sur les personnes qui gravitent autour et qui ne rêvent que de s’accaparer le pouvoir.

C’est lorsque mon bataillon a été envoyé pour purifier un village qui aurait éventuellement peut être une certaine probabilité d’avoir abrités des Brâkmariens en fuite que j’ai compris qu’il y avait des dérives au sein de l’armée Bontarienne. Le village brûlait devant mes yeux. J’entends les hurlements des victimes encore aujourd’hui. C’était ça la guerre ? C’était ce pour quoi j’avais voué ma vie : brûler des personnes sans aucune défense ? Je suis un guerrier, un vrai, pas un boucher psychotique.

C’est peu après que je me suis fait passer pour mort et que j’ai déserté. Je suis parti pour le royaume d’Amakna où j’ai dépensé ma maigre solde dans le jeu, la bière et les femmes. Non seulement nous avions combattu sans honneur, mais en plus on risquait nos vies pour ne rien gagner en kamas. Minable.

Il me fallait me refaire et je n’avais que ma lame à offrir. J’ai commencé à vendre mes services en tant que guerrier. J’ai servi de garde du corps, d’escorte, de chasseur de trésor, de chasseur de prime, j’ai fait tous les boulots que pouvait se permettre un guerrier comme moi. Oh, les risques étaient grands mais la paye proportionnelle à ceux-ci. Ainsi je pouvais me payer tous ces petits plaisirs matériels qui peuvent contenter un homme : chapeaux à plumes, capes chatoyantes, alcools, femmes et surtout jouer aux jeux de kamas.

C’est en cette période que je fis la rencontre avec une compagnie mercenaire : le clan de Kenera-Riem.

Il était dirigé par un jeune morveux, un disciple de Feca. Sa dextérité au bâton était grande mais ce qui marquait le plus chez lui, c’était son charisme. Il avait une espèce d’aura qui attirait tout de suite la sympathie et l’admiration. C’était assez déroutant. Je le méprisais et je l’appréciais à la fois. Aujourd’hui encore, je me sens mal à l’aise sur le sujet.

Le clan Kenera-Riem faisait une halte à la taverne d’Amakna. Je pouvais observer des frères d’armes habitués à combattre ensemble et qui vendaient tout comme moi leurs talents au plus offrant sans se préoccuper des enjeux politiques. Je me mêlais à certains d’entre eux histoire d’en apprendre plus. J’avais envie de sortir de mon isolement. Les péquenauds du coin ne parlaient que d’élevage de Bouftous, j’avais besoin de me changer les idées. Quoi de mieux pour se faire que de se pinter avec des guerriers de ma trempe ?


[…]


LE CLAN MERCENAIRE


Mes efforts ont payé. Après plusieurs épreuves initiatiques et après avoir éprouvé mes capacités guerrières hors du commun, ils ont décidé de me prendre avec eux. Nous sommes restés stationnés à proximité du village d’Amakna pendant des mois. Nous remplissions quelques contrats dans le coin. Mais j’avoue que la taille de la compagnie – une cinquantaine de mercenaires – était totalement disproportionnée par rapport au nombre de contrats à faire ici dans le paisible village d’Amakna. En fait, il y avait plus de kamas à se faire sur les champs de bataille entre Bonta et Brâkmar qui faisaient rage en ce moment.

Je ne comprenais pas du tout la politique pseudo-pacifiste du clan qui consistait à éviter ces grands conflits. Enfin si, j’ai compris qu’il s’agissait du choix de Kenera et que ce choix était irrévocable. Nedora, sa sœur, ne semblait pas partager ces idéaux. Aaaah Nedora. Quand j’y pense, quelle femme de caractère, quelle farouche guerrière… Elle aurait été parfaite pour diriger le clan, bien plus que ce pleutre de Kenera.


[…]


Cela fait quelques semaines que Nedora rassemble autour d’elle les mercenaires qui partagent ses idées sur le mercenariat. « Le mercenariat doit être un métier où la pitié et la générosité n’ont pas leur place, où seul l’honneur personnel et les kamas dictent nos pas et où on est libre de nos décisions sans être le jouet d’un quelconque gouvernement ». Cette phrase restera à jamais gravée dans mon esprit.

Certains n’y adhèrent pas et adopte la position apathique de Kenera, des mercenaires pour le peuple au service du peuple. Foutaises ! Ils se prennent pour des héros, pas pour de véritables mercenaires ! Et quels héros… Nous sommes nés pour la guerre, pas pour aller déterrer les glands dans la forêt ou dératiser la ferme du grand père d’un bouseux local ! Le clan est gangréné, Nedora nous offre l’opportunité de changer cela et je la soutiendrais quoi qu’il arrive. Nous sommes des combattants et des frères d’armes, pas des midinettes !



[…]


Ca y est, nous avons fait sécession avec les suivants de Kenera et sommes partis avec Nedora. Elle nous emmène à travers les plaines de Cania pour que nous installions un campement en bordure des montagnes. Ensuite, nous enverrons un émissaire à Bonta et un autre à Brâkmar pour proposer les services de notre clan. Une fois connus, nous attendrons que les offres pleuvent. Il nous faudra sûrement faire preuve de force et détermination pour que nous soyons une force avec qui compter, mais nous le ferons.

J’aiguise ma lame régulièrement, elle n’a jamais été aussi tranchante. Tout le long du trajet, nous nous sommes entrainés à combattre ensemble et à nous protéger les uns les autres. Une fois sur le champ de bataille, il faudra se faire confiance et savoir au mieux comment combattre ensemble pour vaincre plus facilement nos ennemis du moment. Nous leur apprendrons à respecter le nom de notre compagnie mercenaire : le clan de Nedora-Riem.


[…]


MISSIONS DIVERSES


Gloire et kamas, ce sont les deux lots qui nous attendent. Nous nous sommes fait un nom et les contrats s’enchainent.

Nous avons mené plusieurs contrats dernièrement :
- Libérer des villages du joug des Brâkmariens aux côtés de chevaliers de l’Ordre du Cœur Vaillant. Ils respiraient la bonté par tous les pores de la peau. Écœurant. Mais nous les avons épaulés efficacement en évitant un débordement sur le flanc de l’armée.

- Capturer des déserteurs Brâkmariens pour qu’ils soient sacrifiés au nom de Rushu. Enfin nous on a été payé pour les capturer et les ramener, ce qu’ils en font après, on s’en fiche royalement.

- Anéantir les défenses d’un village fortifié Brâkmarien aux côtés de l’infanterie Bontarienne. Une fois les défenses à terre et les soldats hors de combat ou prisonniers, les soldats de Bonta ont fait un gigantesque bûcher en brûlant prisonniers, femmes et enfants pour ‘purifier’ l’endroit. Les viols aussi avaient semblé être nécessaires pour cette purification. Nous n’avons pas pris part à ces exactions, nous sommes partis une fois le contrat terminé.

- Verser discrètement une mixture douteuse dans les réserves d’eau de Bonta. Nous avons été surpris par des miliciens et avons dû les faire taire définitivement. Malheureusement, les fioles de substances furent brisées. On ne gagne pas à tous les coups.

Nous ne favorisons aucun camp, seulement celui qui paye le mieux. Nous ne sommes pas des héros, nous ne sommes pas des justiciers, nous sommes des chiens de guerre à la solde du plus offrant. Nous sommes méprisés, les gens n’ont pas confiance en nous. Peu importe. Ils nous craignent et reconnaissent notre talent, c’est tout ce qui importe. Tant que cela ne change pas, il y aura toujours ce qui justifie notre vie : les contrats et les kamas.


[…]


Certains se fatiguent de la guerre et des conflits, ils ont préféré quitter le clan et retourner en Amakna avec leurs gains afin de passer le reste de leur vie dans un endroit paisible. Ce sont mes anciens frères d’armes mais je ne peux m’empêcher de les mépriser. Nous avons tout ce qu’il nous faut : la gloire, les combats, les kamas, l’alcool et les femmes. Je ne peux imaginer une vie sans ces montées d’adrénalines quotidiennes.


[…]


EXIL


Qu’ils soient tous maudits. Nous sommes revenus fourbus au campement après une longue bataille aujourd’hui. Et les membres du clan Kenera-riem nous attendaient.

Kenera s’est violemment disputé avec sa sœur avant qu’il n’ordonne à ses partisans de se débarrasser de nous. Pour une fois, ils eurent le courage de se jeter dans la bataille.
Nous n’étions plus de taille à affronter un ennemi organisé, surtout s’il attaquait par surprise. Je vis mes frères tomber les uns après les autres. Des Keneras aussi tombaient dans ce conflit fratricide mais nous perdions l’avantage. Nedora déchaina ses pouvoirs pour faire reculer et hésiter nos ennemis face à sa fureur. C’est ainsi que nous avons effectué un repli stratégique. Nous avions déjà beaucoup perdu. C’est ainsi que le clan Nedora-riem vit ses membres se disperser dans la nature.

Au jour d’aujourd’hui, je ne sais pas ce que sont devenus mes compagnons. J’ai la certitude que les Kenera n’auront de cesse de nous traquer et de nous assassiner dès qu’ils en auront l’occasion afin de nous faire disparaitre. Je vais garder un profil bas et tenter de retourner dans le royaume d’Amakna où j’espère retrouver d’autres Nedora-Riems en exil pour pouvoir faire renaître le clan.
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