29 Javier 613
06h00 - Le jour tarde à pointer son nez, un hurlement de femme, puis le cri d'un nouveau né... L'enfant tant attendu viens de naître accompagné par le premier rayon de soleil.
Les yeux de ses parents brillent de mille éclats.
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Mon père, Wilwarin, surnommé aussi le papillon, Enirispa, soigneur renommé dans mon village.
Ma mère, Linaewen, Fécate habile tant par sa maîtrise du combat que par ses gestes tendres, *pleurent*
Une fille, une fécate, comme ma mère. Le bonheur est enfin au rendez-vous.
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Chapitre 1 - Mes premiers pas.
30 Martolo 617
Je regarde mon père avec mes yeux d'enfant, je le trouve beau "- Quand ze serais grande ze me marierais avec toi" Lui dis ai-je. Il se mit à rire, je fis de même.
Ma mère nous regardait avec tendresse et amour, je savais que nous étions toute sa vie.Et que nous 3, nous étions les plus heureux.
26 Septange 625
J'avais eu une enfance douce et calme, percée par les chants de ma mère et toujours blotti dans les bras de mon père.
J'allais souvent en visite chez les patients de mon père avec lui, j'étais passionné par tout les miracles qu'il faisait. Je voulais devenir soigneur.
Je commença donc à apprendre l'alchimie, je préparais les potions et les remèdes de mon père. J'étais plutôt douée. Mon père était fier de moi. Mais je voyais bien que ma mère aurait aimé que je devienne une combattante comme elle.
24 Octolliard 628
Ma décision est prise, malgré mon diplôme d'Alchimiste en herbe en poche, je me décide à faire plaisir à ma mère, je deviendrais une combattante éméritée et chevronnée. Je vais donc voir ma mère pour lui annoncer la nouvelle.... elle se met à pleurer.... Mon père me prend dans ses bras et me félicite de mon choix. Je suis au ange. Ils sont heureux.
25 Octolliard 628
Pas une minute à perdre, ma mère m'emmène dans les champs de Farle Ingalls afin de m'entraîner sur des épouvantails de blé, d'abord à mains nues.... j'en souffre.... Mon père soigne mes plaies chaque soir... Je pleure... Mais je ne me décourage pas.
3 Descendre 629
La neige tombe à gros flocons, j'ai froid, mais je frappe de plus en plus fort, ma mère est terriblement fière, mes points de plus en plus durs, je ne sens plus la douleur.
4 Descendre 629
Mon père a préparé un succulent repas.... un repas de fête... Mais pourquoi?... Ma mère se lève et part dans sa chambre. Elle revient avec un paquet soigneusement emballé. Je jubile... Serait-ce pour moi?... Oui... Je ne me fais pas prier pour l'ouvrir.
Je n'y crois pas mes yeux.... Un...Un... Kryst O'Boul... Le même que j'avais vu dans le catalogue de "J'la Redoute"... Je pleure (Oui je sais, je pleure tout le temps).
Chapitre II - De l'enfant à l'adulte.
5 Descendre 629
Je n'ai pas dormi de la nuit... Beaucoup de choses sont passées par ma tête, j'ai pris une grave décision. Demain je partirais à l'aventure...Seule.
Je me lève et en parle aussitôt à mes parents. J'attendais d'eux des pleures, mais il n'en fut rien, un simple "Bon courage ma fille"...
6 Descendre 629
Me voilà 'fin prête à partir. Je prend une dernière fois mon déjeuner avec mes parents. Voilà, je m'en vais, mon baluchon dans une main, mon Krysto dans l'autre. J'embrasse mes parents, et pour pas qu'ils me voient pleurer, je ne me retourne pas.
26 Javian 630
Voilà déjà plus d'un mois que je ère de ci de là, sans vraiment avoir de but, mais en m'extasiant devant ce nouveau monde.
27 Javian 630
Je fais la connaissance d'un homme, "Zorg", je le trouve plutôt sympathique, il m'invite à rejoindre son groupe, me voilà désormais dans une guilde "Freelance Warriors". Je fais la connaissance de toute cette équipe, certain son des bras cassés, d'autre de terrible guerrier.
29 Javian 630
Je me réveille doucement après une longue nuit... Je descend de mon lit, j'ai mal... Une plaie béante sur la cuisse, je pense à mon père et au miracle qu'il aurait pu faire. il n'est pas là, je devrais faire avec.
Je descend doucement en boitant. Zorg m'a offert l'hospitalité chez lui...
- JOYEUX ANNIVERSAIRE -
Toute ma troupe... J'en crois pas mes yeux, tous là pour moi, j'en oublie la douleur. A peine quelques jours parmis eux et je me sens déjà chez moi ici. Ils sont formidable.
25 Maisial 635
Aie!! Je ne peux plus bouger - Un accident de transporteur brigandin - J'ai les os brisés, j'ai peur..
-Toc Toc- On frappe à ma porte.
Quelqu'un entre, mon père... mais que fait il là. Zorg la prévenu par tofu privé que j'étais mal en point, il a fait tout ce chemin pour me guérir.
19 Juinssidor 635
Voilà maintenant presque un mois que mon père est à mon chevet, je vais mieux, je remarche, il va devoir repartir, ça m'attriste.
24 Juinssidor 635 - 3 Octolliard 637
Je vais mieux et j'enchaine les combats, je deviens de plus en plus forte. Je suis reconnu de tous mes amis de guilde et j'en suis fière, j'aimerais tant que papa et maman me voient, je suis devenu une belle fécate, je le sais, je plais au homme... Je m'en joue un peu d'ailleurs, mais j'évite de trop jouer avec le feu, l'amour tue.
26 Juinssidor 638
Je rencontre un homme - Guiliolaboule - Il est charmant.
On passe de nombreuses soirées à discuter de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, puis soudain il vient à me parler d'un Clan dont il fait parti - Le Clan Nedora-Riem - Un certain clan de mercenaires, je ne connais pas. Il m'explique. Je trouve ça fascinant et je bois les paroles qui sortent de sa bouche (Je crois que je tombe amoureuse de lui)
La nuit tombe et je suis fatiguée, il me prend dans ses bras, je m'endors.
27 Juinssidor 638
Je me réveille - seule - Je me relève et je découvre un mot de Guilio [Dès que tu te réveilles, rejoins moi dans la maison des mercenaires à Astrub].
Je me prépare, je met mes plus beaux habits, un soupçon de maquillage et je pars vers cette maison.
Plus tard
Je me retrouve nez à nez à cette grande bâtisse, je suis impressionnée, je n'ose pas rentrer.
*Inspire, Expire* Je me lance.
Je pousse la porte de cette somptueuse demeure.
A peine entrée, on me salut, la peur retombe lorsque j'aperçois Guilio, debout sur l'estrade avec d'autres mercenaires.
Je m'avance et les salut à mon tour.
Il y a un monde fou qui va et vient entre ces quatres murs, certains sont étranger à la région, ils ont un accent Bwork fort prononcé. D'autre viennent poser des contrats. Je me sens à l'aise ici. Je m'installe donc sous l'escalier afin de ne pas déranger Guilio dans son travail. Je l'observe amoureusement, il s'en doute, mais nous n'osons pas dévoiler notre amour.
28 Juinssidor 638
Il se fait tard et la permanence de l'homme que j'aime se termine. On part ensemble, chez lui.
Après un bon repas, on se remet à discuter, il me dit qu'il va devoir partir pour un long moment... Je pleure. Il me sert dans ses bras. Je laisse une phrase m'échapper - Je t'aime - Il me sert de plus en plus fort et me murmure - Moi aussi -
*Pourquoi l'amour est si dur, je le savais, mais qu'importe il m'aime*
29 Juinssidor - 15 Jouillier 638
Je passe le plus clair de mon temps dans la maison des mercenaires, j'écoute, j'observe, j'apprend leur histoire, leurs règles... Et je le regarde lui, si beau et si fort dans son habit de mercenaire. Je commence à me faire des amis auprès d'eux. Je me sens bien. J'attend un entretien, je me sens prête.
[la suite se trouvera dans mes mémoires le temps venu]