Du gribouillage, ou comment faire preuve d'assiduité en cours.

Alors euh...
Comme moi je suis nouvelle et que mine de rien j'adore vos dessins et tout, je me suis dit que j'allais rentabiliser mon temps de sèch- de cours d'histoire antique en petite gallerie nawak ! L'occasion pour moi aussi de vous montrer d'où je viens et vous présenter mes anciens persos tout en griffonant les vôtres avec autorisation ❤

Petits pains et bottines de cuir !


La Nadélie

Oui!!! je veux ! Je veux !!

Hâte de voir ça

Voici donc Maïa ( appelée Midohka ) Séraphin, une jeune Crà passée Roublarde suite à de nombreuses péripéties incluant un Sram pour qui elle se prit d'un amour presque sordide menant à maintes machinations empoisonnées sous couverture de passion. Maïa était belle, elle était douce, elle jouait la comédie comme pas deux mais était surtout, derrière ses angéliques manières presque empruntes de noblesse, ce qu'on appelle "Mal branlée jusqu'à la moelle".

En effet, amputée vers ses 15 ans du pouvoir de donner la vie et jusque là éduquée par sa propre mère dans l'unique but d'être une fille à marier et donc une fille à enfanter, Maïa s'est mise à complexer très tôt sur son identité en tant que femme, estimant que peu importe ce qu'on lui fera, tant qu'un enfant ne naîtra pas de ce corps meurtri, elle n'en sera pas une. Elle décide alors qu'elle sera une femme en jouant ce rôle et se faisant aimer comme telle. Grande passionnée pour le Romantisme au sens littéraire, elle va même jusqu'à aduler les Srams, leurs mains et fantasmer sur LE Sram. Pourquoi ? Hé beh... C'est un Sram qui l'a sortie de la noblesse, un Sram qui l'a fascinée toute sa vie durant, aussi courte fut-elle. Et selon-elle, seul un Dieu peut permettre à une terre aride de retrouver sa fertilité. Voyez où elle allait dans son fanatisme ? Ouais, on voit tous. Décuplez-le par dix.




En effet, cette grande passionnée et aussi une grande torturée, et derrière ces grands airs de douceur et d'insubmersible calme se cachent des tracas toujours plus grandissant. L'angoisse de ne plus être regardée, de ne plus être à la hauteur... Pour cela, habituellement, Maïa trime afin de paraître être la meilleure jusqu'au jour où elle le devient par la force des choses et surtout par l'incroyable talent de persuasion que ses mots dégagent. Elle enchaîne ainsi les études ( en même temps que sa rôliste par souci de cohérence, faut bien être câlée sur les sujets abordés en RP ) biologiques sur les fungus, l'anatomie poussée, sur les réactions oxydoréductrices, les maladies chroniques et bénignes, la chirurgie réparatrice ... Puis se fait roublarde afin de faire de l'art de la poudre sa priorité première tout en donnant à son Amour pour Sram une légitimité à ce que Raval s'en morde les orteils.


Quand on aime la passion dévorante, on aime le feu. Et Maïa se révèle être une grande, Ô combien grande Pyromane.
Toutes ses émotions y passent. La colère ?
Elle brûlerait des villages.
Le calme ?
Mh, pas assez de crépitements dans ce feu de camp. Allons chercher deux ou trois explosifs pour mettre un peu d'ambiance.
La tristesse ?
Observe-donc cette flammiche danser au dessus de son sierge ... N'est-elle pas fébrile ? Et pourtant. Approche-la d'une mèche Roublarde. Et admire le spectacle.
La plus dévastatrice de toutes restant tout de même la haine, qui chez elle tend à se rapporter à la passion elle aussi. Après-tout ... Maïa est du genre à fondre pour ses pires ennemis et à leur faire une cour ostentatoirement envenimée. Mais le tout dans la plus grande distinction !  








Voilà, en espérant que ce ne fut pas trop long ! Comme je le disais - ou pas, la flemme de scroll up pour vérifier si je l'ai dit plus haut -, c'est en attendant que j'aboutisse les dessins en cours. Bien sûr, avec tout ce que j'ai stocké au fil des années, j'ai de quoi vous nourrir comme ça de personnages hauts en couleur et de dessins pour bien des siècles à venir. Mais il faut parfois savoir se freiner et rentrer dans le vif du sujet : Dofus !

Prochaine fois au menu, Anadélie avec plus de précision sur le design que je compte lui apporter, ainsi que peut-être quelques amitiés de la demoiselle ?
Qui sait.

Punaise! Ca a enormement d'allure tes dessin, j'aime enormement ce style

Ouah, deux minutes après le post, et avant 3h du matin. T'es au taquet toi ! xD

Merci ! Et encore, ils datent ^w^

Wow ! Oo

Bah moi je trouve ça trop moche, puis en plus, ça pue !

Plus sérieusement, tu sais ce que j'en pense : j'en suis amoureux, et j'attends toujours pour épouser ta main dessinatrice

J'aime vraiment beaucoup ton style, j'ai hâte d'en voir plus !

Eeeeet.

Avant que je ne sorte les trucs que j'ai la flemme de finir.
Un gribouillage de bouilles passé 1h du matin, en 43 minutes !





... Oui, ce dessin s'appelle Gribloubi-boulga. Mais bon.

See you next taïme ! <3


- La Nadélie

Superbes ! j'adore ton style ( et des dessins sur papier, yeees ! )

Mbouahahahahaha ce Gekkuga totalement blasé d'Anadelie ! Tu as bien représenté le truc bibiche

J'adore tes dessins, ton style est léger et en même temps avec plein de détails intéressants !

J'ai déjà hâte de voir la suite

Deux Nanadélies sur papier !

J'aime Enormement le premier
Beaucoup d'expression dans ce dessin

J'adore !! J'adore !! Elle a enfin son petit tofu ? ~

Oui ! C'est un petit chenapan rond comme une bille touffue qui s'appelle Chouquette !

Haaaan "Chouquette" !
C'est mimi comme tout :p

Celui de mon Iop, Ike c'est Bille et celui de Ahzrael c'est Honyx xD (me demande pas pourquoi mais j'aime!)

Tu crois que je pourrais te passer une commande de dessin ? :3

Why not !

Alors tu m'en fais un en retour ! <3

Alors. Afin de contenter une dessinatrice, je poste ici les gribouillis concernant un autre de mes personnages favoris.

Après Midohka, j'ai le plaisir de vous présenter ...





Préparez vous psychologiquement, ça va être coloré...





Vvoici donc Vvülf. Vvülf, comme son apparence ne le souligne que guère, est un Sacrieur approchant physiquement la cinquantaine et d'une taille non négligeable et filiforme de frôlant le double kamètre. Et par où commencer ?

C'est un amas incohérent de muscles, de tendons, de chair et de mixture noirâtre que son corps semble sécréter par les glandes salivaires.
Son immense taille n'a d'égale que l'improbabilité de son genre. On ne sait pas ce que c'est, lui-même ne sait pas et prend un malin plaisir à en jouer. Il est si filiforme et ondulant dans sa gestuelle qu'il en devient hypnotisant. Karlen a une taille mince comme celle d'une femme, le corps maigre au sordide, une carrure élancée à en faire pâlir les plus grands mannequins anorexiques de notre monde... Pour une voix masculine et posée, la plupart du temps, quand la colère ne l'enraye pas dans des tonalités insupportablement proches de la ferraille grinçante et des ultrasons.


 


Karlen est un homme de la mer et tend lassement à préférer les littoraux aux grandes villes. Son amour pour l'océan a fait de lui un marin modèle, ancien Second d'un équipage vieux comme le monde nommé Briselâme, dont pourtant les registres signent le naufrage il y a deçà quelques années. Mais rien n'arrête quelqu'un d'entêté comme un miraculé, et Karlen en est un bon.
Les habitudes et déformations professionnelles, dirons-nous, lui valent son surnom de "Naufrageur". Plus clairement, ses habits richement ornés malgré leur usure poussiéreuse font montre d'une renommée certaine dans les terres noircies de Bràkmar, qu'il respecte et honore plus que tout, quand son esprit divaguant ne le pousse pas à émettre moult théories complotistes et mutines à l'égard de ses supérieurs. Car Karlen, c'est avant tout un grand malade mental pour qui l'univers n'est régit que par les lois que lui-même tolère, rayant parfois les personnes ennuyeuses de sa trame narrative comme si il choisissait qui méritait d'intéragir avec lui.





Certains l'auraient remarqué, Karlen semble posséder divers objets Roublards.
Dieu ne sait d'où ils proviennent mais est sûr d'une chose : leur ancienneté. Les armes émoussées et mousseuses de par les flots et l'écume les ont rendu inutilisables, mais il persiste à les chérir maladivement, encore plus maladivement qu'il chérit son incohérence propre. Karlen est une chose qui ne se veut pas cohérente, à tel point qu'il est peu probable que vous en saisissiez le moindre trait, aussi basique fut-il que son sexe.

Karlen c'est tout, et il vous le dira, et son contraire à la fois.
Mâle et femelle, les deux et aucun à la fois.
Jeune et vieux, un peu plus de l'un que de l'autre.
Mais l'inconnue X reste son histoire, celle qui lui valut le nom de Vvülf, ou celui de Karlen, lui-même ne semble pas vouloir dire mot là-dessus.





La chose reste muette quand la question se porte à son passé, ou alors tergiverse avec une loquacité rare. On apprendra d'elle lots d'anecdotes ridicules l'incluant ou non, d'ailleurs, sous forme de femme ou d'homme, d'enfant ou de poisson rouge. Karlen a le don énervant d'être un soliloqueur de renom et de ne jamais se fatiguer quand il s'agit de conter des historiettes. Historiettes qui, ne nous leurrons pas, masquent un esprit salement perverti. Le thème récurrent que l'on y retrouve est celui de la Cupidité.

Karlen est Cupide, Jaloux, Possessif, Violent et fulmine quand on tente de lui dérober ce qu'il se sera accaparé comme bien, objet de valeur, Kamas ou même homme ou femme. Son emprise sur les gens qu'il aime est telle qu'il pourrait tuer pour paraître un temps soit peu doux à leurs yeux. Recherche d'affection ? D'attention ? Crise de la quarantaine ?
Mh, plus insidieux que cela ...






Si Karlen semble avoir pour animal totem le Kralamor, il n'en est pas pour rien. Cette chose provenant des tréfonds des abysses semble connaître ceux de l'esprit humain et n'hésitera pas un seul instant à vous emmener piquer une tête avec lui. Une tête oui, la seule que vous avez, et fatalement la seule qu'il vous manquera si vous vous risquez à lui plaire. En tant que rôdeur des profondeurs, il ne semble craindre que la lueur du Soleil et son comportement ne varie que par rapport à lui.

M'enfin, vous l'aurez compris... Ou non, d'ailleurs ...

Karlen est une chose insaisissable qui semble à la fois une et plusieurs. Un amas. Indomptable. D'entités purulentes qui parasitent jusqu'à son esprit. Et cela, il fut de longues années sujet à maintes recherches de la part d'autres personnes. Mais son apogée, il la trouvera en 930+, uniquement. En deçà, il n'est autre que fidèle à lui-même ; jaloux, libidineux, fascinant de malsainité, inconstant, malaisant mais terriblement intelligent et candide quand la situation le malaxe.


Et cerise sur le gâteau.


Cette chose...
Echappe à la mort avec une inexplicable efficacité ...

Je kiiiiiiff !!!! <3

Wouaaa'h. T'as juste un style qui déboîte !
Vraiment impressionné, continue a poster ici ! *-*