Chers tous,
Ceci est une lettre que je vous écris depuis une cellule humide des cachots d'Astrub afin de vous avertir de la raison de mon absence soudaine (qui je crois par cette première phrase me semble déjà bien exposée).
Ayant appris de la bouche du garde m'ayant arrêté devant Amaryllis le décès de mon frère, je suis accusé du meurtre de ce dernier, ayant soi-disant écrit de son propre sang "Al m'a tuer".
Voilà plusieurs mois que j'avais assigné ce dernier à résidence -à l'instar de mon vieux père- pour ses graves troubles du comportement (suite à un drame familial dont il ne s'est jamais remis) et qu'une grande partie de mes kamas allaient dans les honoraires des médecins chargés de le surveiller. J'avance avec certitude que l'un d'eux a fait preuve de négligence en laissant la maison ou son double des clés sans surveillance.
J'ai l'absolue certitude que feu mon frère n'a pas écrit celà tout seul. Même dans son état il avait toujours une grammaire irréprochable.
Bref, j'espère parvenir à prouver mon innocence et à tirer cette histoire au clair.
Nos relations étaient plus que houleuses, mais j'aimerais pouvoir faire le deuil de mon frère
avec la conscience apaisée et si possible hors d'une cellule et sans raccourcissement de tête.
Je dois dire que malgré mes bribes d'explications le garde n'avait pas l'air très enthousiastes.
En espérant à bientôt.
Votre serviteur Alberich. Ou Al si vous préférez