Les Boutades d'Etibam :
Notre histoire commence il y a 19 printemps quand le petit (et choupinou, sisi j'vous jure) Rilyan Bik'oler, c'est-à-dire moi, naît dans le petit quartier des bricoleurs de Bonta, dans une petite maison modeste mais bien tenue.
Mon père, James Brik'oler, est un disciple de sacrieur assez réputé sur Bonta, non pas pour des aptitudes guerrières complètement démesurées, mais plutôt pour son talent hors-pair dans la confection de clés de donjons.
Ma mère, Caïssa Brik'oler, est une disciple de féca qui travaille à l'épicerie de Bonta, et elle est surtout connue pour ses superbes tartes aux pommes et son incommensurable gentillesse.
J'ai également un grand frère Jsaypa Brik'oler qui est garde de Bonta et une petite sœur Lèssmoa Brik'oler qui est une grande krosmonaute des temps modernes.
Mais bon je m'égare, passons directement au plus intéressant : Moi. Pour ma part j'ai toujours été très tête en l'air et très rêveur. J'étais loin d'être le gros caïd de Bonta, en vérité je n'aimais pas vraiment me battre ou entrer en conflit avec quelqu'un, j'étais et je suis toujours quelqu'un que l'on pourrait qualifier d'« intellectuel ». Oui bon j'ai été pendant longtemps le poutsch de tous les iops du quartier et surtout de mon grand frère qui a une passion démesurée pour me frapper.
Mon enfance a été pour le moins paisible, ne fut-ce mon horrible nom, mon statut de poutsch et mes nombreuses blagues douteuses qui me valaient souvent des regards dépités. J'ai vécu de manière assez distante les conflits perpétuels entre Bonta et Brâkmar, mes parents ne s'y impliquant pas le moins du monde et préférant s'investir dans la vie de famille.
Depuis tout petit je rêve de voyager à travers le monde afin de répandre la bonne humeur et la joie de vivre dans chaque foyer du monde des douzes comme mon père et ma mère l'ont fait avec moi, mon frère et ma sœur. Oui ! Même à Brâkmar ! Bon c'est pas encore gagné pour le moment hein... Mais au moins je voyage.
J'ai décidé de suivre la voie de blagueur itinérant dès mes 16 ans et d'adopter le pseudonyme d'Etibam. Je me souviens encore de mes parents qui me disent « Mon fils ! Es-tu fou ! Et comment vas-tu faire vivre ta famille ? », et moi leur répondre « Je veux réaliser mon rêve avant d'être vieux et décrépit comme un chafer ! ». J'ai donc pris mon courage, mon sac du petit aventurier, j'ai acheté une épée de Boisaille et roulez jeunesse !
Mes débuts d'aventuriers se sont cependant révélés assez compliqués et j'ai vite déchanté... Par Sacrieur c'est vicieux un piou ! Et en vérité je ne savais pas du tout ou aller. J'ai choisi comme première étape Astrub, la ville idéale pour tout aventurier débutant comme moi. C'est là que je m'y suis fait mes premiers amis, tout simplement en demandant de l'aide, la gentillesse aidant à créer des liens.
J'y ai également rencontré Kérubim Crépin, disciple et fils du Dieu Ecaflip, qui m'a donné de très bons conseils pour débuter mon périple. Il a fallu que je m'intéresse à l'art du combat si je voulais survivre dans n'importe quelle situation, c'est donc à cet endroit que je me suis entraîné véritablement pour la première fois et que j'ai acheté mon premier équipement complet : une tenue intégralement faite de plume de kwak de feu. Vous savez passer du statut de poutsch à celui de combattant est assez compliqué...
Ah Astrub ! J'entends encore les vendeurs à la crié postés au Zaap et les combattants lanceurs de défis à la chaîne postés aux portes de la ville... Que de bons souvenirs ! Enfin presque... J'avoue avoir eu un différent avec un disciple de sram peu blagueur qui a tenté de me détrousser. Il croupi à la prison d'Astrub depuis, à moins qu'il ait réussi à s'échapper.
Au cours de mes pérégrinations j'ai été amené à rencontrer de nombreuses personnes plus ou moins célèbres pour leurs hauts-faits ou méfaits. Ainsi j'ai croisé la route d'Amayiro, d'Oto Mustam, de Kérubim Crépen, du Roi Allister, des Royautés du monde des Gelées, du Wa Wabbit, de la féroce Kanigroula (ne pas lui faire de blague sur son haleine), et j'en passe !
J'ai également visité de nombreux lieux plus ou moins accueillants comme l'île d'Otomaï, l'île des Wabbits, Pandala, Frigost, l'île du Minotoror, et bien d'autres. Le fait de vivre en itinérant, en aventurier, me donnait un sentiment de liberté incroyable que je n'avais jamais ressenti auparavant. La vie d'aventurier est devenue alors indispensable à mon bien-être.
Bien entendu, même si la force et les combats n'étaient pas mon objectif principal, il a bien fallu que j'apprenne à me défendre contre certaines personnes récalcitrantes à mes blagues, ou contre certains monstres plus intéressés à la saveur que pouvait avoir mes mollets qu'à mon jolie minois. Et louée soit Sacrieur qui a fait que j'aime la douleur, car j'ai eu très mal durant mon périple.
Au cours de mes voyages j'ai même eu l'occasion de récupérer quelques artefacts assez jolis, dont deux en forme d’œufs (c'est sympas en déco d'intérieur) en guise de paiement pour mes meilleures blagues. Bon par contre y'avait un type assez louche avec les cheveux en feu qui m'a pris en chasse j'ai bien cru que j'allai y passer !
Après plusieurs années à voyager à travers tout le monde des Douzes et même jusque dans les dimensions divines j'ai finis par devenir un guerrier plutôt expérimenté et j'ai donc décidé finalement d'intégrer une guilde, ce que je ne m'étais jamais décidé de faire.
Mon choix s'est porté sur la guilde Skap, tout simplement car certains de mes amis rencontrés sur la route en faisaient partie et souhaitaient que je les rejoigne. Je me suis dit « Chouette je vais les faire marrer moi ! », ce qui fut le point de départ d'une carrière de mascotte plutôt florissante. Le combat est cependant devenu une variable que je ne pouvais plus négliger en plein âge d'or des Alliances de Guilde.
Je devais devenir plus fort de manière assez rapide, j'ai donc suivi un entraînement intensif avec un maître Pandawushuka dénommé Yod'A. Je suis resté cinq mois à m'entraîner comme un forcené, à apprendre l'art du combat et une toute autre philosophie de vie : faire rire les gens c'est bien, mais les aider c'est mieux. Je suis donc revenu de mon pèlerinage avec un nouvel objectif : aider les gens pour leur apporter ma joie et ma bonne humeur.
Mais il est vrai qu'apporter la joie ne nourrit pas beaucoup, j'ai souvent eu le ventre vide en me couchant le soir. Une idée m'est alors venue : « Et si je devenais mercenaire ? Je fais payer mes services de guerrier endurci et en même temps j'en profite pour rendre mes clients plus joyeux ! ».
Edit 1 : Pour des raisons pratiques, j'ai changé le prénom d'origine d'Etibam, mais il reste encore provisoire, le temps que j'ai une bonne idée, qui soit fixe surtout.