Le Clan de mercenaires de Nedora Riem (DOFUS - Orukam)
 
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MessageSujet: Etre quelqu'un d'autre.   Etre quelqu'un d'autre. EmptyMer 9 Juin 2010 - 19:18


Fiche de Personnage



Prénom, Nom : Ewayena Menak

Surnom/Diminutif : Ewa, Wawa

Âge : 21 ans

Sexe : Féminin

Divinité : Feca

Alignement : Mercenaire (Neutre)




Description physique :



D’une beauté banale et de taille petite, Ewayena possède un corps fin et musclé sculpté grâce aux entrainements que son père biologique lui donnaient étant petite. Elle possède de longs et épais cheveux châtains dignes d’une disciple de Sadida. Cependant, elle préfère les attacher de manière à dégager son visage. Elle possède un nez fin et un regard bien souvent inexpressif, ses pommettes assez hautes sont parsemées de quelques tâches de rousseurs.
Elle aime s’habiller de rouge et revêtir des vêtements fabriqués à base de tissus solides provenant pour la plupart des écorces du chêne mou.
Vous la verrez souvent accompagnée de son familier favori, une petite raknaille, ou bien juchée sur Willy, sa dragodinde.



Description Mentale :



D’un tempérament neutre, et malgré son passé de voleuse et de fuyarde, Ewayena est une jeune femme droite et juste. Très protectrice, elle est prête à donner sa vie pour ses amis ou pour une cause qu’elle considère comme noble. Bien que discrète, elle est du genre à ne pas passer par quatre chemins quand elle est en colère et fait rarement dans la délicatesse, plusieurs personnes pourraient en témoigner après l’avoir sous estimée. Cependant, Ewa est capable de faire preuve de courtoisie afin de régler de gros problèmes sans perdre son sang froid. Elle a d’ailleurs su éviter plusieurs bains de sang de cette manière.





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MessageSujet: Re: Etre quelqu'un d'autre.   Etre quelqu'un d'autre. EmptyMer 9 Juin 2010 - 19:22

Histoire




Le soleil tapait dur ce jour là sur Otomaï. Cela faisait plusieurs jours que les nuages n’avaient donné signe de vie. Les villageois s’étaient rassemblés en bas de l’échelle en bois qui menait à la petite case du couple Menak pour célébrer la naissance du nouveau né.

Tom Menak était connu pour être le meilleur combattant de l‘île.
Soldat et mari accompli, l’éducation de cet enfant était pour lui tout ce qu’il lui resterait à faire de sa vie.
«Vous verrez mon fils suivra mes pas et deviendra le meilleur combattant de l‘île, voire de tout le Monde des Douze!»
«Cela n’est pas un peu prématuré ?
demanda le chef du village. Après tout, ton enfant n’est pas encore né. Et si c’était une…»
«HA HA HA! je pense ne pas me tromper ! Une prêtresse de Sacrieur nous l’a affirmé, elles se trompent rarement ces bonnes femmes-là,
affirma t-il
«VITE des serviettes !!! Il n’y en a pas assez !»
cria la vieille Eniripsa qui s’occupait de l’accouchement en haut. 
A cette annonce, toute l’assistance resta silencieuse. Certains n’osaient respirer de peur de briser ce silence cérémonial.
Les premiers cris du nouveau né retentirent. Tom leva les mains au ciel en riant tandis que les habitants se détendaient peu à peu en souriant.
La vieille femme apparut en haut de l’échelle avec le nourrisson dans ses bras. Elle regarda le père, son sourire ne cachant pas totalement son inquiétude.
«Il va bien ?» S’empressa t-il de demander à la vieille.
«Oui mais… C’est une fille» annonça t-elle en regardant le nourrisson avec un sourire maternel.
A cette annonce, personne n’osa prononcer un mot.
Tout le monde savait pertinemment que Tom voulait un fils, il voulait en effet lui transmettre son savoir du combat. Le chef du village rompit le silence gêné qui s‘était installé:
«Je suis sincèrement désolé pour vous, mais voyez le bon côté des choses: vous êtes encore jeune ! Vous pourrez avoir d’autres enfants et très certainement un fils. Souriez mon cher, et aimez cette enfant, elle a besoin de vous.»
«ET MOI JE N’AI PAS BESOIN DE CETTE ERREUR DE LA NATURE !» 

A ces mots, Tom sortit du village d‘un pas précipité et furieux.
Après cet incident, la tradition d’assister à la naissance des nouveaux nés de chaque habitant fut oubliée pour que ce spectacle ne se reproduise pas.

Le soir venu, Tom décida de rentrer chez lui et trouva, en entrant dans la hutte, sa femme berçant sa toute jeune enfant dans ses bras:
«Je suis désolé pour mon comportement de tout à l’heure…»
«Ce n’est rien. Et puis, tu sais, les femmes aussi peuvent porter des armes et se battre»
affirma la jeune mère avec un sourire.
«Oui, tu as raison, j’ai été stupide» avoua son mari.
Tom prit le nourrisson dans ses bras et le berça à son tour.
«Tu lui as déjà trouvé un nom ?» demanda-t-il.
«Non, pas encore.»
«Que dis-tu d’Ewayena ?»
«Je pense que ça lui ira parfaitement. Mon mari, voici ta fille : Ewayena.»
«Ma fille, tu deviendras le meilleur guerrière de cette contrée.
»
Par la suite, il éleva sa fille selon les principes et les rituels du Dieu Sacrieur.
A l’âge de 5 ans, Ewayena commença à apprendre à manier les armes.
Sa mère, alchimiste de renom, lui donna quelques cours de mèdecine et lui enseigna le nom et les propriétés de centaines de plantes.

Les années passèrent et son père devint de plus en plus réticent quant à l’apprentissage de l’alchimie et il finit par interdire à sa femme de l’enseigner à sa fille pour ne pas perturber les entraînements. La femme accepta à regret.
Mais la soif d’apprendre était cependant trop grande, Ewayena en venait à harceler sa mère pour qu’elle continue son enseignement. La mère reprit finalement les cours en cachette mais pour une trop courte durée.
Tom se rendit vite compte des manigances de sa femme et sa fille. L’affront de sa famille le mit hors de lui, il s’empara des livres et autres documents d’alchimie et s’en détruisit.
Ewa, ne pouvant affronter son père et ne pouvant se résigner à arrêter l’alchimie, continua malgré tout à étudier grâce à de vieux parchemins trouvés à la bibliothèque du village.
Jusqu’à l’âge de 15 ans, Ewa vécu dans le mutisme et la peur d‘être découverte, s‘entrainant la journée et s‘instruisant la nuit.

Lorsque la jeune fille fut en âge de se présenter pour le concours des meilleurs guerriers de l‘île, elle refusa d’y participer.
Suite à cela, son père devint fou de rage, et un soir, il atteint le summum de sa colère et hurla à pleine gorge. Il affirmait que sa propre femme avait corrompu sa fille avec cette magie des plantes.
Soudain, Ewa entendit le bruit familier de l’épée qui sort de son fourreau. Elle quitta sa chambre à grandes enjambées et se rendit dans la salle principale.
Lorsqu’elle y fut, le silence était déjà trop pesant.
Le spectacle qu’elle découvrit la tétanisa.
Son père avait son épée à la main. Du sang dégoulinait de la lame, tombant à petites gouttes sur le corps inerte de la mère.
Tom avança vers sa fille, une profonde noirceur obscurcissant ses yeux.
«C’est toi l’origine du mal…tout cela est entièrement ta faute!»


Il leva l’épée vers sa fille mais ne put la toucher.
Une sorte de bouclier transparent s’était dressé autour d’Ewayena lorsqu’elle avait levé les mains pour se protéger instinctivement du coup de son père.

Elle ne prit pas le temps de réfléchir et s’enfuit en direction du petit ponton en bord de la plage d’Otomaï, monta dans une petite barque en bois de bambouto et prit le large.
 
 

Les années passèrent, Ewayena trouva en la déesse Feca une confidente et un nouveau professeur. Grâce au culte qu’elle lui vouait, elle apprit rapidement à maîtriser son nouveau don et elle réussit à développer ses boucliers jusqu’à les étirer pour qu’ils protègent d’autres personnes autour d ‘elle. Etant arrivée en Amakna, six ans plus tôt, elle avait eu le temps de parcourir la région, théâtre d’une guerre sanglante entre les soldats de la cité de Brâkmar et celle de Bonta. Elle se fichait bien des raisons pour lesquelles les deux cités se battaient, cependant, elle ne restait pas insensible aux attaques des soldats sur les petites fermes isolées et, chaque fois qu’elle en avait l’occasion, elle venait en aide aux victimes, usant de ses boucliers pour les protéger et repousser les Bontariens et Brâkmariens belliqueux.
Ewayena avait réussi à s’acheter une maison dans le village de Sufokia et ce, grâce aux nombreux vols qu’elle commettait. Elle était cupide, avare, et désirait toujours plus que ce qu’elle avait.
C’est ainsi qu’un jour d‘Octoillard, étant de passage sur l’île de Pandala, elle décida d‘aller cambrioler une des plus luxueuses demeures.
Alors que tout était paisible dans le village, la brume du soir obscurcissant les ruelles, un disciple de Pandawa aperçut une petite silhouette longeant le mur de la propriété des Allickas, la brume se dissipa un instant et il vit qu’elle portait un énorme sac sur l‘épaule gauche et une hache souillée par le sang dans la main droite.
La silhouette se tourna brusquement vers lui et s’approcha d’un pas rapide mais silencieux. A cet instant, la porte de la taverne située à quelques mètres s’ouvrit et laissa sortir un groupe de gardes armés.
Ewayena eut juste le temps de se plaquer contre un mur et de s’enfuir.
Elle n’alla pas très loin, la peur d’être dénoncée lui enserrant le ventre.. Et si cet homme avait pu voir distinctement son visage? Et si les gardes l’avaient aperçue s’enfuir? Et s’ils avaient interrogés l’homme? Et…encore pire…s’ils avaient découvert le cadavre du propriétaire des objets contenus dans son sac? Si un rapprochement avait été fait, sa tête serait mise à prix!
Elle se sentit obligée de retourner devant la taverne, elle devait s’assurer que ce disciple de Pandawa ne parlerait pas…
Après avoir bien caché son sac près d’un buisson et nettoyé sa hache, Ewa arriva au coin de la ruelle qui était presque silencieuse, seules les divagations de l’ivrogne qui l’avait surprise brisait le calme. Puis, un bruissement, elle reconnut le bruit caractéristique de la lame qu’on sort de son fourreau. Elle se pencha pour observer de qui cela provenait et eut juste le temps d’entendre un gargouillement discret et de voir des ailes (de bois??!) disparaissant au coin opposé de la ruelle. Elle approcha du cadavre que l’inconnu avait laissé: la gorge tranchée, celui-là ne dirait plus un mot.

Elle replaça sa hache dans son dos, récupéra son sac et reprit son chemin en direction du bord de mer. Une fois dans sa barque, elle fit l’inventaire de ce qu’elle avait volé. Elle esquissa un léger sourire, contente d’elle. Tout allait probablement se revendre à merveille dans les grandes villes, auprès des collectionneurs et des bourgeois fortunés.
Pendant qu’elle ramait elle se remémora la soirée, étant entrée sans difficulté par une fenêtre ouverte, elle avait dérobé tout ce qu’elle avait pu trouver de valeur dans la demeure. Lorsqu’elle avait voulu ressortir, le propriétaire, qui avait entendu les objets tinter dans son sac, lui avait bloqué le passage, obligeant la jeune diciple de Feca à l’éliminer. Il s’était battu férocement mais avait succombé aux coups de hache. Jamais Ewa n’avait ressenti un tel bonheur à tuer, elle s’était amusée! Et maintenant qu’elle y pensait, elle avait envie de ressentir à nouveau cette étrange émotion qui l’avait envahie à ce moment-là.



Le lendemain, sous une longue cape qui la couvrait de la tête aux pieds, Ewayena
alla en ville en quête d’un idiot qui pourrait lui acheter un de ses colliers volés. Elle ne tarda pas à rencontrer un jeune homme qui flânait, habillé de beaux vêtements clairs avec un sourire éclatant qui traînait face à la devanture d’un petit bijoutier. Découvrant son visage, Ewa se fit envoûtante, fixant le jeune homme et s’approchant de lui.
« Que faites vous seul comme ça mon beau prince ? Vous ne me semblez pas homme à porter de tels objets… »
L’homme, surpris dévisagea la jeune femme et rougit. Après un instant d’hésitation et un début de bégaiement du probablement à sa timidité.
« Et bien je… je… enfin… »
« Dites moi mon prince je ne vais pas vous faire de mal ! »
« Je… je viens voir les bijoux pour celle que j’aime. Je viens de me marier et je veux lui montrer qu’elle vaut tout l’or du monde ! »
dit le jeune homme naïvement.
Ewayena sourit se disant qu’hors de la ville un type aussi naïf aurait fait une proie de choix à détrousser.
« Et vous avez bien raison mon prince. Je venais moi-même au magasin pour faire expertiser un collier dont j’ai hérité. Mais je crois qu’ils vont essayer de me forcer à le brader j’en ai peur… » ajouta-t-elle faisant mine d’être désespérée.
Le jeune homme sembla aussitôt compatir pour la jeune femme.
« Je peux vous le montrer si vous voulez, il est très beau. On en fait plus des comme ça. » dit-elle avec les yeux plein de malice.
« Oui pourquoi pas mademoiselle. S’il est si beau je peux peut-être vous aider en vous l’achetant. »

Ewayena sortit alors lentement un collier orné de petits saphirs, et le tendit vers le jeune homme pour lui montrer.
Celui-ci regarda vers les bijoux du magasin comme pour comparer.
« Ce collier est magnifique mademoiselle. Bien plus travaillé que ce qui se fait dans cette ville ! Il irait si bien à Charlotte ! » dit-il avec enthousiasme.
« Et bien je peux peut-être vous le vendre à vous. Mais il a beaucoup de valeur vous savez je le tiens de ma grand-mère morte il y a peu d’une longue maladie… » dit-elle avec une mine triste.
« Mes condoléances… C’est un bien triste évènement. Ca doit être dur pour vous de vous débarrasser d’un tel joyau ! »
« Oui ! C’est tout ce qu’il me reste de ma grand-mère ! » dit-elle, éclatant en sanglots.
« C’était horrible, elle a tellement souffert vous savez ! »
Ewa s’interrompit voyant que le jeune homme était très embêté en imaginant ce qu’elle n’avait évidement pas vécu.
« Je pensais en tirer au moins 85 000 Kamas à cette boutique mais je sais bien qu’il vaut plus… »
Le jeune homme se frotta le menton puis il sortit une petite bourse pour compter.
« C’est bien peu pour une si belle pièce et j’imagine comme cela doit être difficile pour vous de faire une telle démarche. Je vous en offre 100000 pièces et votre sourire en prime mademoiselle ! » ajouta-t-il, content de faire une bonne action et un beau cadeau.
« Vous êtes si bon mon prince ! » dit-elle, en larme et se laissant tomber sur le jeune homme.
Celui-ci manqua de tomber à la renverse pendant qu’Ewa avait déjà une main dans une poche du pauvre garçon.
« Attention mademoiselle ! Ne vous faites pas mal ! » dit-il alors qu’il se redressait, Ewa contre lui.
Vous êtes si prévenant mon prince ! »
se redressant, un sourire mélangé aux fausses larmes.

. Le jeune homme tendit la somme d’argent en échange du collier et à peine l’échange fut fait qu’Ewa ajouta:
« Je dois me dépêcher à présent cher prince. Je dois porter des fleurs sur la tombe de ma grand-mère ! »

« Au revoir mademoiselle. Vous êtes bien courageuse. Merci pour le collier ! » ajouta le jeune homme avant de reprendre son chemin.

Ewayena remit sa capuche aussitôt après, la petite bourse dans une main et…un anneau de rubis trouvé dans la poche du jeune homme au creux de l’autre. Elle se dépêcha d’entrer dans la bijouterie devant laquelle elle était passé avant que le bourgeois ne se rende compte du méfait et rebrousse chemin.
Un homme, de taille moyenne, vêtu d’une longue cape et d’un chapeau miteux marron, et portant un fourreau à la ceinture la précédait, ainsi qu’un vieillard qui n’avait pas l’air d’être assez riche pour se payer la moindre chose dans la boutique, et une femme bourgeoise d’un certain âge à qui le vendeur tendait un paquet. Avant que celle-ci n’ait pu le toucher, le vieillard s’en empara, d’un geste étonnement leste pour son âge. L’homme au chapeau lui barra le passage et dégaina son épée dans un bruissement, LE bruissement! Elle aurait pu le reconnaitre entre mille! C’était cet homme! Cet homme qui avait tué le disciple de Pandawa la veille… Mais où étaient dissimulées les étranges ailes de bois qu’elle avait aperçues? Sous sa cape?
La plainte du vieillard la sortit de ses pensées:
« Je vous en supplie, ne me tuez pas! »

Le vieux lâcha le paquet et sortit en courant de la boutique, l’air effrayé.
L’homme au chapeau le ramassa et le rendit à la bourgeoise qui sortit aussitôt, le remerciant d’un signe de tête.
Il fit ensuite face au bijoutier qui sortit discrêtement une bourse de sa poche et la posa dans la main du mystérieux inconnu. Ce dernier inclina la tête et sortit à son tour.
Oubliant ce pour quoi elle était entrée, Ewa le suivit. S’il s’en rendit compte, ce n’eut pas l’air de le déranger. Arrivé devant une grande bâtisse au nord de la ville, l’homme s’arrêta puis grimpa un petit escalier, poussa une porte de bois et entra, laissant cette dernière grande ouverte, comme une invitation à entrer. N’hésitant qu’un instant, Ewayena entra, emportée par la curiosité, dans ce qu’elle apprendrait à nommer plus tard, la Maison des mercenaires Nédora.

 
/Voir mémoires/


Un an plus tard…
 

Ewayena avait fini son apprentissage depuis de nombreux mois déjà, elle était enfin retourner chez elle, sur Otomaï, où elle avait appris la mort de son père en prison. Le chef du village, qui avait toujours pris soin d’elle, s’était proposé pour le remplacer et être là quand la jeune femme en aurait besoin. Elle appréciait réellement cet homme et décida qu’elle l’appellerait désormais: père.
De retour en Amakna, à Astrub, elle vécut des moments plutôt difficiles En effet elle avait été la dernière élève de Balbos. Quelques semaines après avoir terminé sa formation, ce dernier, selon les rumeurs, avait commis une faute grave, avant de disparaître mystérieusement. Elle avait tout tenté pour le retrouver mais avait du se résoudre à abandonner les recherches.
Peu de temps après cela, Ewa avait subit une deuxième perte: celle de Tem, son mari, qui avait lui aussi disparu. Suite à cet évènement tragique, elle s’était éloignée du clan et,quand une fois de plus les recherches n’aboutirent à rien, elle se retira quelques temps pour faire son deuil.
Elle reçut le soutien de bons amis qui l’encouragèrent à continuer et finit par annoncer son retour au clan Nédora.
Peu après, elle s’était remariée. Malgré les regards mauvais qu’on jetait parfois au nouveau couple, la jeune disciple de Feca n’avait pas su résister à fealhach, un bon ami de son mari défunt et partageait désormais sa vie avec lui, redécouvrant peu à peu le goût de la vie et les joies du mercenariat. Elle prenait moins de plaisir à tuer qu’auparavant mais aimait toujours autant le son trébuchant des kamas qui s’entrechoquent dans une bourse bien remplie!
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