[Fiche descriptive] Fenrhys

Prénom : Fenrhys
Nom : ???
Age : 20 ans
Taille : 1m62
Dieu : Ouginak
Talent : L'art
Aime : La nuit, les livres
Déteste : Le bruit des fées d’artifices, l’ennui

Particularités physiques :
Elle a le poil gris foncé, une grande et longue queue touffue avec le bout blanc et des oreilles droites et pointues. Elle est de taille correcte pour son espèce. Deux tresses lâches, une de chaque côté viennent encadrer un visage angélique,  une petite truffe et des lèvres fines. Elle a de longs cheveux noirs lui tombant jusqu’aux genoux. Elle porte le plus souvent une robe légère blanche avec de la dentelle et des rubans aux bras et aux cuisses. Elle a les yeux gris clair mais voilés, dû à un problème de vue lui donnant un regard lunaire.

Caractère :
Elle est jeune et encore très inexpérimentée dans l’art du combat. Sensible et fragile, elle reste cependant vive et agressive si elle se sent menacée. Elle est très facilement perturbable mais comme un jeune chiot, elle aime aussi s'amuser et joue à déstabiliser les autres. Attachante et fidèle, elle s’intègre facilement à un groupe. Jalouse et fidèle, elle n’apprécie pas que l’on tourne autour de celui qu’elle aime. Elle craint toujours de ne jamais être à la hauteur et de décevoir. Elle apprécie énormément la viande, la simple idée d’en manger la revigore en un instant.

Histoire :
« Je me nomme Fenrhys. Je suis une fervente du Dieu Ouginak. Je viens des Landes de Sidimotes. Je faisais partie d’une meute itinérante d’artiste. En suis-je une également ? Je ne me décrierais pas comme tel. J’aime chanter, danser, jouer de la musique mais par plaisir, par passion. Je ne désire pas en vivre réellement. Je suis partie de chez moi car j’avais besoin de changement. Simplement pour changer d’air et voir d’autres choses. Enfin ça, c’est ce que je dis à tout le monde.
Recommençons.
Je me nomme Fenrhys. Je suis une fugitive. Je suis l’unique fille de ma famille déjà bien nombreuse avec mes cinq frères. Je suis née en plein cœur de Sidimotes donc, dans une meute aux allures guerrières et féroces. La vie là-bas n’est pas tendre, alors ils l’étaient encore moins. Comme tous les enfants de la meute, j’étais destinée à la chasse, aux batailles. Mais tout ne se passe jamais comme prévu. Je n’avais que cinq ans lorsque je me suis brulée les yeux en regardant une éclipse. Même si je n’étais pas aveugle complètement, je ne parvenais plus qu’à voir partiellement. Mes yeux devinrent gris argenté, comme la lune, que je chérissais tant. Les anciens virent en moi un signe de notre Dieu. Ils expliquèrent ma cécité comme un coup du destin, une chance pour moi de servir la meute et le molosse noir. Mais moi je le sais, ce n’était qu’un prétexte. Une Ouginak aveugle ne donnerait rien à la chasse. Et notre Shamane commençait à s’épuiser par son grand âge, ils recherchaient donc un remplaçant. Je suivi donc les enseignements de notre ancienne, afin de devenir la nouvelle Shamane.
Les mois, les années passèrent et je ne parvenais pas à me faire à cette nouvelle vie, exclue de tous. C’est alors que notre Shamane exprima ses dernières paroles que mon destin fut scellé. Je devais me rendre auprès de l’Os du Dieu Mort pour achever mon apprentissage et gouter à la Moëlle Céleste qui ferait de moi la Shamane de la meute. Les préparatifs furent vite prêts et nous partirent la journée suivante en direction d’Amakna. Loin d’être prête à tout cela, je n’eu qu’une envie : m’enfuir. Ce que je fis une nuit, aux abords de la forêt maléfique. La caravane dormait profondément grâce à un petit subterfuge de ma part. J’en profitai pour partir le plus loin possible. Peu m’importait la destination, je voulais échapper à ma future vie. C’est alors que je fis sa rencontre. Elle était assise sur une souche d’arbre au cœur d’un bosquet et faisait danser comme par enchantements de petits papillons de feu autour d’elle. Couverte par une longue cape sombre, je n’arrivai pas à distinguer son visage, seulement deux grandes mèches roses qui encadraient celui-ci. Sans un bruit, elle s’approcha de moi et vit mon malaise. S’ensuivirent de longues minutes où elle me questionna. Le silence vint se poser comme une caresse apaisante et sa douce voix me proposa alors un marché, que j’acceptai sans tarder. Elle me tendit une flute en bois et m’imposa de la distraire le temps de m’escorter en lieu sûr. Par chance, mon apprentissage m’avait permis d’exercer une de mes passions, la musique, je pus dès lors tenir mon « contrat ». Notre périple s’acheva aux portes d’un petit village très animé. Une petite ville nommée Astrub. Elle me la décrivit comme un lieu où tout peu commencer, pour peu qu’on le désire.
C’est sur ces belles paroles qu’elle me laissa m’engouffrer dans cette nouvelle vie.
Berçant les villageois par mes mélodies, écoutant les péripéties des aventuriers, je devins Fenrhys, l’artiste à la flûte. »

Actuellement :
- A intégré le Clan Nedora il y a peu, son tuteur est Théochaos.
- Fiancée à Ariker.
- Est recherché par sa meute. Il affirme la vouloir vivante si seulement elle prouve ses dons de Shamane. Si tel n’est pas le cas, elle sera dévorée par les siens.
- A échappée à une tentative d’enlèvement pour le compte de Raine Hegga.


Dessins:

Dessins de Fenrhys:

Les Maskans
Les Maskans sont des Ouginaks réunis en plein cœur des Landes de Sidimotes.

De nature barbare, ces guerriers au sang chaud ne s’entendent pas avec les autres clans.

Massif, ils possèdent un pelage gris sombre caractéristique. Leurs oreilles droites et leurs queues touffues les rapprochent plus du Mulou que des habituels Ouginaks, Pagneuls ou Maciens.

Situés entre le village de Gisgoul et Katrepat, ils vivent exclusivement de la chasse. Peu nombreux, ils ne résistent pourtant pas à l’appel de la bataille et quittent parfois leurs territoires  pour chercher querelles aux autres tribus ou autres aventuriers de passage. Longtemps rejetés par les leurs car trop agressifs, les Maskans recherchent le pouvoir et la reconnaissance de leur Dieu. La tribu est dirigée par un conseil formé par les trois grandes personnalités de la meute :

- Le chef de clan, plus fort guerrier de la meute, sa décision est très souvent celle retenu par le conseil. Quiconque désire le poste de chef de clan doit mettre fin à ses jours lors d’un affrontement à mains nues et sous le regard du Molosse Noir (pleine lune).
- La matriarche, elle est l’épouse du chef. Elle gère l’apprentissage des plus jeunes à la chasse. Elle est également désignée chef de meute en l’absence de ce dernier. Ses enseignements militaires font d’elle une personne crainte et respectée par toute la meute.
- La Shamane est le lien entre Ouginak et la meute. Elle offre sa vie pour la meute et se doit d’exécuter les ordres du chef de clan. Elle transmet ses visions à celui-ci et l’aide à les interpréter. Afin de ne pas être dérangée lors de ses rituels, elle est enfermée dans une tente et ne peut en sortir que les jours de pleine lune pour diriger l’appel.

L’appel est une grande prière à Ouginak. Les Maskans se réunissent et hurlent leur dévotion à la lune, qui est pour eux comme l’œil du Dieu qui les observe. Plus l’œil est grand, plus leurs barbaries doivent être visibles. Ils laissent parler leurs rages et enchainent les duels et sacrifices afin de satisfaire le grand molosse.

Les Maskans ne supportent pas la faiblesse et la traitrise. Ils traquent et dévorent sans une once de pitié les aventuriers, créatures et même les leurs si ceux-ci ne correspondent pas à leurs exigences.

Actuellement sans Shamane, ceux-ci ont envoyé l'élite de chasseurs et pisteurs à la recherche de cette dernière, dénommée Fenrhys, qui s'est enfuie et à trouvé refuge à Astrub.